Cannes 2024, dernier jour

Le dernier jour, je n’ai plus rien à faire au Palais, ou toutes les salles rediffusent les films en Compétition pour les retardataires. Les ayant tous vus, je file au Cineum, un multiplexe sur les hauteurs de Cannes associé depuis quelques années au Festival et qui multiplie les séances à destination des cinéphiles. L’occasion d’optimiser

Cannes 2024, jour 11

L’ambiance fantomatique commence dès aujourd’hui sur le Palais. Le marché démonte ses stands, la salle de presse est presque vide et on rentre sans difficulté dans les salles. Assez triste de ne voir qu’une trentaine de spectateurs au balcon de la salle Debussy pour la reprise de Niki (projeté en présence d’équipe la veille) premier

Cannes 2024, jour 10

La salle Varda est une salle éphémère, construite sur l’une des grandes terrasses du palais : elle n’existe que le temps du Festival, et si on le sent quand on descend les marches qui sonnent un peu creux sous nos pas, et que le son ne parvient pas toujours à couvrir le passage d’un hélicoptère

Cannes 2024, jour 9

Le Festival de Cannes a beau accréditer 35000 personnes, le fréquenter assidument en fait un microcosme. On fait des rencontres, on échange dans les files d’attente, on se retrouve en sortie de film pour débriefer, et on compose d’année en année un groupe international de connaissances qu’on ne voit qu’une fois par an. L’euphorie généralisée

Cannes 2024, jour 8

Que la billetterie soit bénie : nous réservons 4 jours à l’avance, et en périphérie des films en Compétition (on a une déontologie de la presse, messieurs dames, même si on doit se farcir par instant des choses assez dispensables), il y a toujours un certain pari dans ce qu’on décide de voir, d’autant que

Cannes 2024, Jour 7

Pour débuter la journée, je me confronte au gigantesque projet Horizon – Une saga américaine : Chapitre 1 de Kevin Costner (Hors Compétition). Soit une saga de 4 épisodes de 3 heures pour couvrir 15 ans de la conquête de l’Ouest. En somme, une série qu’il veut destiner au grand écran. Ce premier volet place

Cannes 2024, Jour 6

On vient de dépasser la moitié du Festival et une certaine routine s’installe : on reconnait les agents, on retrouve les mêmes places, on croise les mêmes collègues, à la nuance près que leurs cernes ont tendance à se creuser de jour en jour. Mais ce qu’on constate avant tout, c’est à quel point la

Cannes 2024, jour 5

On débute avec un gros morceau de la compétition, le Kinds of Kindness de Yórgos Lánthimos, quelques mois à peine après la sortie de Pauvres Créatures. Il y retrouve des fidèles (Emma Stone, bien sûr, mais aussi Willem Dafoe) et recrute le magnétique Jesse Plemons, capable ces derniers d’irradier n’importe quel film par sa présence,

Cannes 2024, jour 4

La journée commence sur les chapeaux de roue avec City of Darkness de Soi Chean, après la « sensation » Limbo, d’une maitrise graphique indéniable, mais d’une nullité abyssale en termes d’écriture, associée à une complaisance vraiment gênante pour la violence. Erreurs réparées avec ce roboratif film de bagarre où les gangs s’affrontent pour le contrôle d’une

Cannes 2024, Jour 3

Aujourd’hui, c’est LA grosse journée, avec deux événements attendus depuis des lustres, même si par des catégories un peu différentes de cinéphiles. Le premier, c’est la projection Furiosa : – Une Saga Mad Max de George Miller, 9 ans après sa présentation de Fury Road, déjà sur la Croisette. Miller n’a pas délaissé Cannes entre